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à Grenoble, 9h-12h | Amphithéâtre de la MSH-Alpes
Dans le cadre du Labex ITEM (Innovation et Territoires de montagne), une équipe de chercheurs en histoire, géographie, droit et anthropologie, s’interroge sur le concept de liminalité appliqué aux territoires de montagne. La liminarité ou liminalité est un concept voyageur au croisement des disciplines. Il est originellement une notion anthropologique utilisée par Van Gennep au début du XXème siècle pour définir celui qui a quitté un univers socio-culturel sans pour autant appartenir à l’univers suivant. Elle désigne plus largement une situation de transition, d’indéfini, d’attente entre la « séparation » et la « réincorporation ». La liminalité, telle que nous l’envisageons, renvoie à des temps et à des lieux particuliers, incertains et mouvants, sinon périlleux, comme celui de la frontière, de la marge ou de la périphérie, voire à des non-lieux transitoires ou permanents, dans tous les cas à un entre-deux singulier qui interroge la norme et le rapport au changement. Cette situation spécifique, telle que caractérisée par la liminalité, paraît clé dans le processus d’innovation. Il semble y avoir un effet potentiel d’innovation que l’on retrouve dans l’espace-temps liminal.
Cette demi-journée pluridisciplinaire sera consacrée à une première exploration consistant à la présentation de travaux neufs et en cours de réalisation. Il s’agira de voir, à travers quelques exemples, comment la pente, appréhendée ici dans l’espace et dans le temps de la liminalité, est un objet de recherche pertinent pour interroger les processus d’innovation en territoires de montagne.
Renseignements auprès de Stéphane Gal : lien @ ci-dessous
Dans le cadre du Labex ITEM (Innovation et Territoires de montagne), une équipe de chercheurs en histoire, géographie, droit et anthropologie, s’interroge sur le concept de liminalité appliqué aux territoires de montagne. La liminarité ou liminalité est un concept voyageur au croisement des disciplines. Il est originellement une notion anthropologique utilisée par Van Gennep au début du XXème siècle pour définir celui qui a quitté un univers socio-culturel sans pour autant appartenir à l’univers suivant. Elle désigne plus largement une situation de transition, d’indéfini, d’attente entre la « séparation » et la « réincorporation ». La liminalité, telle que nous l’envisageons, renvoie à des temps et à des lieux particuliers, incertains et mouvants, sinon périlleux, comme celui de la frontière, de la marge ou de la périphérie, voire à des non-lieux transitoires ou permanents, dans tous les cas à un entre-deux singulier qui interroge la norme et le rapport au changement. Cette situation spécifique, telle que caractérisée par la liminalité, paraît clé dans le processus d’innovation. Il semble y avoir un effet potentiel d’innovation que l’on retrouve dans l’espace-temps liminal.
Cette demi-journée pluridisciplinaire sera consacrée à une première exploration consistant à la présentation de travaux neufs et en cours de réalisation. Il s’agira de voir, à travers quelques exemples, comment la pente, appréhendée ici dans l’espace et dans le temps de la liminalité, est un objet de recherche pertinent pour interroger les processus d’innovation en territoires de montagne.
Renseignements auprès de Stéphane Gal : lien @ ci-dessous