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organisée par Julien Guinand, chercheur associé au LARHRA, et Pierre Nevejans, doctorant en histoire moderne à l’ENS de Lyon et au laboratoire Triangle (UMR 5206).
Lieu : ENS de Lyon, 15 parvis René Descartes, Lyon 7, Bâtiment Buisson (D8), salle 002
Le fort renouveau historiographique sur les guerres d’Italie de ces vingt dernières années a d’abord conforté, si ce n’est renforcé, l’idée que celles-ci pourraient se résumer en une déferlante d’États puissants, extérieurs à la péninsule, sur une Italie morcelée, affaiblie en son propre sein et, de fait, vulnérable. L’Italie de la période 1494-1559 est perçue, et d’ailleurs en partie vécue par les contemporains eux-mêmes, comme un territoire pris dans l’étau d’un conflit qui la dépasse, et sur lequel elle n’a que trop peu de prise. Cette Italie des partis pourtant, parce qu’elle implique qu’il faille absolument faire son choix entre des puissances à tendance hégémonique, semble trop manichéenne pour être totale : et s’il existait, aux côtés de cette Italie prise entre Valois et Habsbourg, des Italien(ne)s dont l’allégeance ne serait ni aussi certaine, ni aussi constante, dont l’existence saurait rendre à ce champ d’étude toute sa complexité sociale ?
Contacts et renseignements :
pierre.nevejans@ens-lyon.fr
julien.guinand@hotmail.fr