000

100

%

du 16 au 18/9 de 14h à 19h, Exposition au Centre Sèvres, Paris dans le cadre des Journées du patrimoine

Cette exposition sur l’aide aux civils en temps de guerre à partir de l’expérience de Shanghai pendant le conflit sino-japonais, est aussi un hommage à Robert Jacquinot de Besange qui a donné son nom à la première zone de refuge. La présenter au Centre Sèvres a tout son sens. Lors du décès de Robert Jacquinot en septembre 1946 à Berlin, une messe fut dite, à Paris, à sa mémoire, dans l’église des étrangers, devenue depuis l’église Saint-Ignace dont les étages supérieurs abritent une partie des richesses de la Bibliothèque du Centre Sèvres.
Mais cette zone de refuge n’est pas le fait d’un homme seul. Rien n’aurait pu être possible sans l’aide d’un comité international, la mobilisation de plusieurs organisations caritatives, le financement de multiples donateurs, la présence des forces navales françaises et l’aide quotidienne de plusieurs ordres religieux comme les Soeurs Auxiliatrices ou les Filles de la Charité.
En octobre 1938, alors que la zone Jacquinot a attiré l’attention internationale, le quotidien L’Aube annonce qu’en l’honneur de Robert Jacquinot, « dont on connaît la mission civilisatrice en Chine », il a été proposé au préfet de la Seine, que le jardin en cour d’aménagement rue du Bac, s’appelle « Square des Missions Etrangères ».
Et lorsque le square est inauguré, le 21 juin 1939, en présence du préfet de la Seine et des représentants du conseil municipal de Paris, le conseiller municipal du quartier Saint-Thomas d’Aquin, Frédéric Dupont, évoque, bien sûr les « missionnaires [qui] incarnent la bonté, la vertu, le courage parfois comme le père Jacquinot, récemment en Chine : ils symbolisent la « Trêve de Dieu ».
Centre de Sèvres, Facultés Jésuites, 35b rue de Sèvres 75006 Paris
Jean-Luc Pinol, Commissaire de l’exposition
https://shanghai1937.huma-num.fr/