Nicolas
Léonard

Enseignant d’Histoire-Géographie dans le secondaire depuis sept ans, j’effectue depuis 2025 une thèse en histoire contemporaine sous la direction de Christophe Capuano qui s’intitule : « Interdire les signes religieux ostensibles à l’école : processus décisionnels et clivages dans le monde de l’enseignement, de la commission Stasi à l’instauration de la loi (2003 – 2004) ».

Cette recherche porte sur le processus ayant conduit à l’adoption de la loi du 15 mars 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école publique. Elle analyse les débats politiques, sociaux et médiatiques, ainsi que les divisions internes au monde éducatif à cette période charnière.

L’objectif central de la thèse et de déterminer si la loi de 2004 constitue une rupture dans la manière dont la laïcité est mobilisée et interprétée en France, en mettant en lumière ses motivations politiques, ses conditions d’élaboration et ses réceptions par les différents acteurs (enseignants, syndicats, parents d’élèves, administration).

En se démarquant des approches principalement juridiques et sociologiques, ce travail adopte une perspective historique pour éclairer les tensions et dynamiques qui traversent l’école et, plus largement, la société française dans un contexte de diversité culturelle et religieuse.