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Benoit Carteron, né le 21 février 1908 à Saint-Symphorien-sur-Coise (Rhône) a marqué politiquement les Monts du Lyonnais pendant plus de 30 ans, de l’après seconde guerre mondiale aux années 1980, ses années de formation dans l’entre deux-guerres expliquent en partie son engagement au service de la chose publique. Celles-ci, marquées par la grande crise de 1929, la montée des totalitarismes, la remise en cause de la République et la sécularisation de plus en poussée de la société, se traduisent par une prise de conscience chez ce jeune artisan – salaisonnier catholique qu’est Benoit Carteron. Remettre en cause l’immobilisme des notables qui semblent ne pas réagir face à cette effervescence événementielle lui semble la voie à suivre. En juillet 1941, il est nommé par le préfet « Conseiller municipal en charge de la commission du ravitaillement ». Opposé à la politique de Vichy, il démissionne de son poste en 1942 et rejoint la Résistance, même si son rôle en fait plus un homme de l’ombre, d’écriture et de réflexion que de maquis. En 1944, Benoit Carteron fait naturellement partie du Comité de Libération de Saint-Symphorien-sur- Coise qui forme la nouvelle municipalité où il devient premier adjoint. Sa carrière politique est ainsi lancée et ses amis Résistants le poussent à candidater, sous l’étiquette – Républicain indépendant -, au poste de Conseiller général du canton de Saint-Symphorien-sur-Coise. Régulièrement réélu, il devient Président du Conseil général du Rhône en 1957 et le reste jusqu’en 1979. Il quitte ses fonctions de conseiller général en 1982 et meurt le 13 décembre 1996. Cet ouvrage retrace son parcours et dégage des pistes de réflexion pour allier vie politique et satisfaction du bien commun.