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L’astronome italien Galileo Galilei, condamné en 1633 à abjurer la doctrine du mouvement de la terre, a-t-il jamais été réhabilité par l’Église? C’est ce que beaucoup croient, bien qu’aucune cérémonie de réhabilitation n’ait jamais eu lieu. En revanche, une «Commission pour l’étude de la controverse ptoléméo-copernicienne» avait été instituée à la demande de Jean-Paul II, en 1981. Onze ans après, le 31 octobre 1992, le cardinal Paul Poupard présentait au Pape le rapport final des travaux de la Commission, et Jean-Paul II prenait position par rapport à l’affaire Galilée. Quel est le contenu de ces deux interventions? Quelle image véhiculent-elles de ce procès célèbre?Dans ce livre, un groupe d’historiens se propose d’offrir au lecteur les informations indispensables pour comprendre ce qui s’est passé au XVIIème siècle, ainsi qu’une analyse de la prise de position pontîficale de 1992, permettant de saisir sa signification réelle. Outre les contributions de Michel-Pierre Lerner, directeur de recherche au CNRS ‘Équipe d’histoire de l’astronomie de l’Observatoire de Paris/Syrte), Francesco Beretta, chargé de recherche au CNRS (Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, Lyon), Luca Blanchi, professeur d’histoire de la philosophie médiévale à l’Université de Vercelli, et Fantoli, professeur à l’Université de Victoria (Canada), on trouvera dans cet ouvrage une traduction des principales pièces du procès de Galilée, suivie des textes du rapport de la Commission et du discours de Jean-Paul II.