000

100

%

Une méthode pour bien mourir en trois jours, le récit épique du trépas des saints, des exercices à effectuer tous les jours… Une sélection de textes étonnants des XVIIe-XIXe siècles.Nul ne peut attendre passivement la faucheuse, la camarde, la voleuse aux pieds noirs… Du moins était-ce la conviction de nos aïeux, exhortés à préparer toute leur vie leur passage dans l’au-delà.Se développa à cette fin, du XVe au XIXe siècle, une littérature d’un genre aujourd’hui oublié, l’ars moriendi, ou l’art de bien mourir. Sermons, livres de piété, manuels pour pèlerins, méthodes pédagogiques, poésies pour les enfants, images pieuses proposaient rien moins que d’apprivoiser la mort. Pensez-y chaque jour, martelaient-ils, à l’instar de Charles Quint qui se couchait tous les soirs dans son cercueil pour méditer. Pour les impénitents qui n’en avaient pas le temps, des directeurs de conscience soucieux du salut des âmes perdues ont élaboré, parmi tant d’autres, des méthodes pour bien mourir en trois jours… Ce sont les meilleurs passages de ces viatiques, tous de grands succès de l’époque, qui sont sélectionnés et commentés ici: une lecture salutaire.