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Alexandre Glasberg (1902-1981) est une figure étonnante. Né dans l’Empire des tsars, converti du judaïsme, ordonné prêtre catholique après son arrivée en France en 1932, il est l’une des figures du sauvetage des Juifs et de la Résistance entre 1940 et 1944 à Lyon, puis dans le Tarn-et-Garonne. Après la guerre, il poursuit son action dans le cadre du Centre d’orientation sociale des étrangers et soutient le jeune État d’Israël avant de critiquer l’évolution qui l’éloigne de l’utopie fondatrice. Novateur social, de sensibilité progressiste, il renouvelle son engagement dans les années 1960 au profit des réfugiés politiques et est l’un des fondateurs de France Terre d’Asile au début de la décennie suivante. Prêtre sans ministère, homme de l’ombre, acteur des politiques publiques, il s’est peu exprimé sur ses convictions et n’a guère laissé d’archives. La journée d’études organisée à l’Université de Lyon le 24 mai 2012 a néanmoins permis, grâce à des documents inédits, de relire son itinéraire et de dessiner son portrait avec plus de précision, même si demeure une part irréductible de mystère.Table des matièresChristian SORREL, Réflexions pour une relecture de l’itinéraire de l’abbé GlasbergRoger MILLOT, Les Glasberg, une famille juive ukrainienneChristian SORREL, Notes sur la conversion et la vocation sacerdotale d’Alexandre GlasbergMadeleine COMTE, L’abbé Glasberg au secours des JuifsNorbert SABATIÉ, L’abbé Glasberg et la Résistance dans le Tarn-et-GaronneAxelle BRODIEZ, Alexandre Glasberg fondateur associatif : une vie au service des internés et étrangersJérôme BOCQUET, Glasberg, la Palestine et IsraëlChristian SORREL, Alexandre Glasberg citoyen français. Les apports du dossier de naturalisationCindy BANSE, Glasberg, Juste parmi les nations : le long cheminement d’une reconnaissanceLuc DUBRULLE, L’abbé Alexandre Glasberg, une identité presbytérale entre affirmation et négationÉtienne FOUILLOUX, Conclusion Consulter une recension en ligne : French History