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Qu’est-ce que l’étude de l’école – des programmes, des manuels scolaires, des divers publics scolaires – nous dit des colonies et de la colonisation française ? Que nous apprend-elle sur l’éducation des « indigènes » ? Comment les manuels scolaires présentent-ils les colonies et les colonisés ? Miroir de la société, l’école en situation coloniale nous renseigne sur les mécanismes d’imitation, d’acculturation ou encore de distinction des différentes populations. Le livre aborde également la question de l’enseignement actuel de la période coloniale et des espaces de la colonisation. Comment cette histoire est-elle construite dans le champ scolaire ? Avec quels types de discours ? Qu’est-ce qui est dit et qu’est-ce qui est tu ? À la rencontre de ces deux approches, l’étude de l’école en situation coloniale apparaît comme un moyen efficace de mieux comprendre aujourd’hui ce que fut la colonisation et permet un enseignement plus incarné.Sommaire :Gilles Boyer, Pascal Clerc et Michelle Zancarini-Fournel — IntroductionL’école en situation colonialePascal Clerc — Savoirs géographiques et géographie scolaire au regard de la question coloniale (1863-1914)Carine Eizlini — Georges Hardy, pédagogue et idéologue en AOFAnissa Helie — Former à son image : genre et institutrices européennes en Algérie colonisée (1910-1940)Driss Abbassi — Enseigner aux indigènes la « mission civilisatrice » et l’identité de l’Afrique du NordAmadou M. Camara — L’histoire et la géographie dans le projet colonial français. Les programmes de l’AOF à l’Organisation commune africaine et malgacheEnseigner le fait colonial à l’écoleMarie-Albane de Suremain — L’École des colonies, objet d’étude et d’enseignementNicholas Harrison — La littérature francophone ressource et exemple pour l’historien de l’enseignement colonialFrédéric Garan — Les événements de 1947 dans l’enseignement secondaire en France et à MadagascarSuzanne Grindel — Enseignement et colonisation : le récit post-colonial dans le manuel d’histoire franco-allemandGilles Boyer, Pascal Clerc et Michelle Zancarini-Fournel — Conclusion