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A Lyon 7ème, ISH, salle Ennat Léger
Des travaux récents en histoire, en littérature, en sociologie en science politique, sciences de l’éducation ou encore en arts ont souligné le caractère heuristique du genre et du concept d’intersectionnalité pour comprendre les mutations des sociétés contemporaines. Se donnant pour objectif de dresser un état des lieux de cette recherche en plein essor, ce séminaire souhaite initier un travail collectif permettant de dépasser les frontières disciplinaires et de croiser les approches et les outils théoriques.
Lors de cette première année, nous nous proposons de réfléchir aux sources et aux méthodes utilisées dans les études genre. En quoi le genre, en tant que catégorie d’analyse, permet-il une relecture des sources, des données de terrain et des corpus ? Si le recours à une approche genrée des phénomènes sociaux offre de nouvelles perspectives d’analyse voire favorise l’émergence de nouveaux objets de recherches, celle-ci implique-t-elle une méthodologie spécifique ? Les séances, construites autour d’une thématique commune, essaieront de répondre à ces questionnements par les interventions de deux jeunes chercheuses ou chercheurs travaillant dans deux disciplines distinctes. Afin de réfléchir notamment sur les usages du genre spécifiques à chaque discipline ainsi que sur les apports pluridisciplinaires propres au concept.
Nous souhaitons, par ailleurs, créer à cette occasion un espace de réflexion inter-laboratoire, en invitant au maximum des doctorant.e.s et des post-doctorant.e.s des facultés de Sciences humaines et sociales et de Lettres de l’Université Lyon 2. De plus, conscientes des évolutions récentes de la recherche à l’heure du numérique, nous souhaitons que ce séminaire, ayant un objectif résolument méthodologique, s’inscrive dans une démarche de mutualisation des savoirs. Dans cette perspective, les séances pourront être enregistrées et disponibles sur la plateforme hébergée par l’ISH.
10 juin 2015 – Séance 4 : Genre et engagement
Charlotte Gobin est doctorante en histoire au LARHRA à l’Université Lyon 2. Sa thèse s’intitule Les oppositions à la guerre d’Algérie: parcours de militantes et de militants pacifistes et/ou anticolonialistes en France (1954-1962).
Coralie Le Caroff est doctorante en sciences de l’information-communication à l’Institut français de la presse, sa thèse porte sur l’information en ligne, la diversification des publics et des dispositifs de participation.