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Cette journée d’étude vient prolonger une réflexion interdisciplinaire amorcée le 25 mars 2009 à Aix en-Provence, autour des articulations possibles entre deux formes généralement définis a priori comme contradictoires et opposées d’un rapport au temps : l’utopie et la nostalgie. Nous poursuivons à Grenoble cette réflexion, en mettant en regard deux types d’approches, deux attitudes de recherche. La première se saisit de cette articulation qu’elle constitue en objet propre, en observant ses modalités et ses effets dans des contextes socio historiques déterminés : l’Algérie coloniale et l’Allemagne réunifié. La seconde approche appréhende l’articulation utopie nostalgie comme un cadre de pensée, susceptible d’apporter un éclairage singulier sur des expériences plurielles (mettant toujours en jeu la tension entre le local et le global, le particulier et le général) et de questionner le rapport même du chercheur à l’historicité.

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