000

100

%

Anaelle
Rossi

Doctorante contractuelle en Histoire de l’art moderne

Fonction

Doctorante contractuelle

Etablissement

Université Grenoble Alpes

Axe(s) / Transversalité(s)

Présentation

Thèse de doctorat, Les histoires d’Esther. Traditions judaïques et pensée chrétienne dans l’Italie du Nord (1490-1630), sous la direction de Guillaume Cassegrain (UGA) et Giovanni Careri (EHESS).

Contact

École Doctorale SHPT - Bâtiment ARSH - 1281 Avenue Centrale - Domaine Universitaire - 38400 Saint Martin d'Hères

Mail : anaelle.rossi@univ-grenoble-alpes.fr

Thèmes de recherche et d'activité

Histoire de l'art moderne

Iconographie religieuse

Judaïsme

Christianisme

Programme de recherche

Thèse de doctorat

Esther, figure centrale d’un des livres les plus complexes de l’Ancien Testament (le Livre d’Esther), au cœur de rebondissements incessants faits d’unions, de ruptures, de reconnaissances et de répudiations, a perdu de la renommée qui était la sienne dans les temps modernes. Cette déperdition culturelle interdit de réaliser le rôle essentiel que cette figure féminine juive a pu tenir dans l’imaginaire de la Renaissance pour des questions aussi diverses que celle des rites de mariage, du pouvoir politique, de l’organisation du culte et du dialogue entre catholicisme et judaïsme. La peinture italienne de la Renaissance a joué un rôle capital dans ce développement de la figure d’Esther et dans la mise en place d’un imaginaire où l’identité juive était, positivement et négativement, définie par rapport à la communauté catholique des villes de la péninsule. La tradition iconographique en Italie propose régulièrement une marginalisation de la figure du Juif, présenté comme « Autre », figure d’altérité autant au registre social que spirituel. Le cas exemplaire de l’iconographie du Livre d’Esther constitue un motif singulier de la compréhension du judaïsme à partir de la Renaissance italienne. Cette étude propose, par le biais d’une analyse du Livre d’Esther, de considérer autrement la question de ces traditions judaïques dans le cadre historique de la Renaissance italienne, au sein de deux foyers de production (Venise et Gênes) où on note une utilisation très fréquente de cette iconographie. En se concentrant sur la représentation de l’héroïne et des motifs clés du récit qui lui sont associés, il s’agira de dégager les enjeux culturels et politiques qui paraissent liés à ce motif au sein des sociétés vénitienne et génoise de l’époque moderne, aux régimes politiques comparables. La thèse entend proposer une lecture herméneutique, où textes et images seront intimement associés, qui cherchera à dégager de cette trame narrative des constances culturelles à partir desquelles la figure historique et imaginaire du Juif sera envisagée.

Parcours

2022

Doctorat – Histoire de l'art – Université Grenoble Alpes (UFR ARSH), École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) Sujet de thèse : Les histoires d’Esther. Traditions judaïques et pensée chrétienne dans l’Italie du Nord (1490-1630) (sous la direction de Guillaume Cassegrain et Giovanni Careri)

2021 - 2022

Master 2 Histoire de l'art (mention très bien) – Université Grenoble Alpes (UFR ARSH) Mémoire : Esther à Florence. Iconographie du récit du Livre d’Esther dans la peinture florentine du XVe siècle (sous la direction de Guillaume Cassegrain)

2020 - 2021

Master 1 Histoire de l'art (mention très bien) – Université Grenoble Alpes (UFR ARSH) Mémoire : Entre triomphe et leçon de morale. Filippino Lippi au service de l’iconographie des héroïnes de panneaux décoratifs de cassoni (sous la direction de Guillaume Cassegrain)

2018 - 2020

Licence Histoire de l'art et archéologie (mention bien) – Université Grenoble Alpes (UFR ARSH)

Enseignements

Septembre – Octobre 2022 | Chargée de TD – Université Grenoble Alpes (UFR ARSH)

Cours : « Histoire de l’art contemporain » (Licence 1).