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Cet ouvrage mesure, dans le contexte particulier de la France de Vichy, avec quelques éclairages comparatifs sur d’autres pays européens, la réalité du concept  » entreprise  » dans deux secteurs volontairement placés côte à côte : la culture et les médias, tous deux vecteurs d’idées et d’informations auprès de l’opinion publique.En choisissant une approche multiple des domaines (livre, cinéma, musique, spectacles ou arts plastiques) ainsi que l’analyse croisée d’organisations et d’itinéraires biographiques, l’étude de la circulation économique d’objets culturels ou encore l’examen des dispositifs de contrôle français et allemands, ce volume se propose de donner un panorama aussi large que possible, de l’avant-guerre aux années 1950.Sont particulièrement soulignées les difficultés d’un positionnement stratégique, les adaptations nécessaires, variables d’une structure à l’autre, ou encore l’émergence de phénomènes sociaux dans un contexte politique, intellectuel et socio-économique choisi par le gouvernement de Vichy et les autorités d’occupation.Agnès Callu est conservateur du Patrimoine, chercheur associé au sein de l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP) et à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (Irtec), chargé de cours à l’université Paris-Sorbonne (Paris IV).Patrick Eveno est professeur à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et chercheur au sein de l’équipe Institutions et dynamiques historiques de l’économie (IDHE).Hervé Joly, chargé de recherche CNRS au sein du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) à Lyon, est directeur du groupement de recherche (GDR) du CNRS  » Les entreprises françaises sous l’Occupation « .